Le Comité de l’éducation et de la formation, relevant de l’Association Alhanane pour la sollicitude des orphelins, a organisé ce dimanche 23 avril une conférence intitulée « L’orphelin entre rigueur et douceur », animée par la respectée professeure Latifa Anaim. Cette conférence, ciblant principalement les mères veuves, a abordé un sujet crucial : la manière dont une veuve peut élever un enfant orphelin tout en évitant de le surprotéger excessivement.
L’objectif de cette conférence était d’enseigner aux femmes des méthodes pratiques pour élever un enfant orphelin de manière équilibrée, afin que l’orphelin ne devienne pas un enfant trop gâté.
La conférence a débuté par une récitation de versets du Coran par Khadija Sabai, suivie d’un mot d’introduction par Fatima Outzaki, avant que la parole ne soit donnée à la professeure Latifa Anaim.
Les principaux points abordés lors de cette rencontre étaient les suivants :
- Étapes essentielles de l’éducation :
- Patience dans l’éducation des enfants.
- Sagesse dans les interactions avec l’enfant.
- Importance du dialogue et du temps passé avec les enfants.
- Éducation entre rigueur et douceur :
La professeure a défini la surprotection comme un amour excessif qui pousse une mère à répondre à toutes les demandes de son enfant sans jamais lui dire non. Elle a également souligné les signes indiquant qu’un enfant est trop gâté, comme le fait de pleurer jusqu’à obtenir ce qu’il veut, ou de ne pas respecter les aînés. - Les dangers de la surprotection :
- Égoïsme : L’enfant devient exigeant, ne pense qu’à lui-même et peut devenir têtu et désagréable.
- Dépendance : Il s’appuie trop sur les autres, notamment sur sa mère.
- Isolement social : Incapacité à interagir avec les autres, car il est habitué à toujours obtenir ce qu’il veut à la maison.
- Arrogance : L’enfant peut devenir vaniteux et penser qu’il est meilleur que les autres.
- Comportements gênants : Il peut embarrasser sa famille en public, et ne pas respecter les limites.
- Étapes pour arrêter de surprotéger :
- Décider de cesser de gâter l’enfant.
- Passer du langage de la menace à l’application réelle des sanctions.
- Maintenir les règles établies à la maison sans céder aux exceptions.
Une veuve présente a partagé sa difficulté à élever à la fois ses propres enfants et ceux de sa sœur décédée, soulignant la complexité de la situation. La professeure a répondu en insistant sur la patience et en rappelant que la prise en charge des orphelins est une épreuve divine. Elle a encouragé à donner du temps aux enfants pour s’adapter à leur nouvelle réalité.
La conférence s’est terminée par une intervention de Chouaib, qui a souligné l’importance pour les femmes de participer à ces conférences pour en tirer profit. La session, qui a duré deux heures, a rassemblé 62 veuves et un nombre significatif de membres de l’association. L’événement a été un succès sur tous les plans.
Recommandations :
Il a été proposé que la professeure Latifa Anaim donne une autre conférence, compte tenu de son expertise dans ce domaine et de sa capacité à bien communiquer avec les mères.